La Fondation Loo&Lou célèbre ses 10 ans d'engagement pour la création artistique et le développement durable. Depuis sa création, elle s'investit dans des initiatives qui redonnent du sens et contribuent au mieux vivre ensemble.
En invitant Johan Van Mullem au cœur de leur collection d’Art Ancien, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, passeurs de mémoires ouverts à un public le plus large possible, incarnent activement leur soutien à la création contemporaine émergeant à Bruxelles.
D’origine brugeoise et bruxellois d’adoption, Johan Van Mullem, véritable porte-étendard de la Belgique, est un artiste pluriel reconnu. Seul artiste contemporain belge à être exposé en 2023 aux MRBAB, il rencontre, par le biais de cette exposition, son pays.
Les voiles de Véronique
L’artiste française Lydie Arickx, peintre et sculptrice contemporaine, propose dans l'église une installation de bandes de papiers japonais très fins (Kozo) sur 10 mètres de haut, tout en transparence, peints au charbon végétal et aux pigments naturels. Ces très grands voiles jouerons sur la légèreté et la fluidité de la matière avec la verticalité de Saint-Séverin. Entre résilience et élévation, le sujet symboliserait l’arbre de vie, l’harmonie et le lien entre les éléments terrestres et la spiritualité, l’alliance du corps et de l’esprit.
L’Arbre de vie.
Pour la sculpture installée sur le parvis de Saint-Séverin, l’artiste utilise le chêne comme base, pour prolonger les parties coupées en papier japonais kozo enduit de résine transparente éclairé de l’intérieur. Les coupes et les manques font jaillir la lumière et sont symboles de vie. La thématique du voile est reprise permettant à l’artiste de faire ce rappel à l’extérieur de l’église avec une dimension transcendantale qui évoque symboliquement la résurrection. Le chêne est vivant sur la partie haute et sera fleuri au mois de juin.
Flo Arnold propose une réflexion sur les hybridations identitaires telles que construites, transmises et racontées de génération en génération.
Cette entité organique en constante mutation navigue dans un espace réel et fictif et déverse son écume lumineuse sur un sol bleu Majorelle, une couleur bien familière de la plasticienne marocaine de cœur.
« Un drapeau blanc flotte. L’espace d’un instant, l’artiste Georges-Pascal Ricordeau installe à nouveau une parenthèse blanche faite de liens et de réflexions sur la vanité des hommes... »
* Performance chantée de Romain Dayez*
*Captation dessinée sur le vif de l'artiste Joël Person*
*Commissariat Bruno Moretti et Bruno Blosse*
De la Pax Humana à la Pax Gaia
Après avoir fait voyager autour du monde ce « Drapeau Blanc », tel une flamme de paix, tel un espoir nomade, et traverser certaines places emblématiques des grandes villes (Tien’ an men, la place Rouge) dans les mains de l’actrice américaine Daryl Hannah, et après avoir exposé ce drapeau de 12 m2 à la Nuit Blanche de 2013 dans la cour de l’Hôtel Lamoignon avec un crâne de grande dimension, l’artiste Georges-Pascal Ricordeau propose d’exposer une version augmentée de ce drapeau qui, avec le temps, 10 ans, a pris de l’ampleur, et qui atteint maintenant 40 m2.
Commissaires Andrea Schlieker, directrice des expositions et présentations, et Isabella Maidment, conservatrice pour l’art contemporain britannique, assistées par Aïcha Mehrez, assistante curatrice pour l’art contemporain britannique, Tate Britain.
Commissaire pour la présentation au Mudam Clément Minighetti, assisté par Sarah Beaumont Espaces Galeries Niveau 0.
Fly In League With The Night est la plus grande rétrospective à ce jour de l’œuvre de l’artiste britannique Lynette Yiadom-Boakye (1977, Londres). L’exposition réunit 67 peintures et couvre vingt années de création.
Samedi 2 octobre 2021, 20h - 2h / Mairie de Paris Centre, 2 Rue Eugène Spuller 75003 Paris
Dans son ouvrage Where Does the Dust Itself Collect?, XuBing nous dit : Corps, arbre de la Bodhi ; cœur, écrin du miroir lumineux. Frotter encore et encore, sans faire naître de poussière. S’il n’existait rien au départ, d’où naîtrait la poussière ?
Le qualificatif d’« expressionniste » qu’on attache souvent au travail de Lydie Arickx est réducteur. Certes, son travail malmène la figure, tord la matière et rend compte des violences du monde. Mais sa recherche permanente de nouveaux matériaux et de formes inédites nourrit son œuvre au-delà de toute étiquette, pour dire au plus juste les peurs, les engloutissements, les joies drues ou les apparitions miraculeuses, avec parfois une émouvante douceur.
L’exposition William Kentridge. More Sweetly Play the Dance est organisée dans le cadre de la deuxième édition du red bridge project, une collaboration interdisciplinaire entre le Mudam Luxembourg, la Philharmonie Luxembourg et le Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg.
Gravures, Risogravures, sérigraphies et plein d’autres techniques d’impression fascinantes à découvrir au cours de 8 séances sur l’année 2020-2021. (Les techniques à découvrir : Monoprint, Stencil, Engraving, Screenprint, Woodcut, Lithographie, Etching)
Une performance déambulatoire écrite et mise en scène par Sarah Trouche en collaboration avec les danseurs de sa compagnie : Giuditta Di Cataldi, Diane Magre, Louise Breuil, Simona Test, Gaia Garatti, Federica Manciagli.
Une île sur un pont est un ensemble de figures humaines entremêlées issues d’une nouvelle série du projet Human condition (2016), qui prennent place au centre du pont Saint Louis. L’ensemble de ces silhouettes longilignes forment une tribu inconnue au cœur de Paris, un îlot sur ce pont emblématique reliant deux îles. Une composition en abîme qui révèle le passage de l’inerte au vivant, comme une humanité en devenir, une humanité à construire.
Facade de la Conciergerie, 2 boulevard du Palais, Paris 1er
« Depuis 2013, La Fondation Loo & Lou présente chaque année des projets dans le cadre de Nuit Blanche à Paris. Elle soutient des artistes français et internationaux dans des projets d’installations monumentales imaginées pour cette nuit féérique dédiée à la création contemporaine. Pour cette édition 2016, la Fondation est particulièrement heureuse d’accompagner l’artiste Pierre Delavie dans un évènement qui fait partie du parcours officiel.
Acteurs engagés du développement durable et de la responsabilité sociale, nous sommes convaincus que dans un monde fait de déséquilibres et de ruptures qui engendrent des pertes de liens et de références, la Création et l'Art Contemporain sont deux vecteurs puissants pour recréer du lien, redonner du sens et contribuer au mieux vivre ensemble.
Pierre Delavie à travers cette œuvre nous invite à réfléchir à notre futur commun dans un monde qui change. »
"Ce thème de l’eau qui monte, qui déborde, me touche particulièrement car il superpose dans notre esprit, la crue de cet hiver qui nous a tous marqués et le dérèglement climatique qui nous attend. La référence à l’embarquement pour Cythère et à l’amour me paraissait…couler de source, et suggère une manière plus positive de voir les choses", précise Pierre Delavie.